EntréesGoyo Jiménez - Misery Class à Madrid

Goyo Jiménez - Misery Class

"Comment résumer une émission comme Misery Class ? Et le plus compliqué... Comment le faire en moins de 350 mots compte tenu, d'une part, de l'étendue de l'actualité et des sujets abordés dans cette émission et, d'autre part, de la propension psychotique de Goyo Jiménez à divaguer ?

Eh bien... Pour commencer, nous ne pouvions pas utiliser le pluriel pourrait, étant donné que ce synopsis est écrit par une seule personne. C'est-à-dire moi. C'est-à-dire Goyo Jiménez. Oui, la même personne dont vous venez de dire qu'elle a une "propension psychotique à divaguer" et qui lit donc ce que vous écrivez, majete. Mais, écoutez, vous avez peut-être fait mouche et c'est ce qui devrait vraiment ressortir lorsqu'il s'agit de résumer Misery Class.

On pourrait préciser que ce nouveau spectacle de Goyo Jiménez naît de sa vision du monde en tant que PERSONNE et non en tant que PERSONNAGE. Car oui, mes amis : éblouis par l'immense artiste et créateur que nous apprécions tous jusqu'à l'extase, aveuglés par le génie débordant de la scène que nous célébrons par des acclamations joyeuses, nous oublions souvent qu'à l'intérieur de Goyo Jiménez, c'est-à-dire à l'intérieur de moi, vit une PERSONNE, c'est-à-dire moi. Une personne simple, qui plus est. Qui contemple l'étonnant panorama de notre époque avec le même étonnement et la même perplexité que la plupart des AUTRES PERSONNES, mais qui propose des solutions ingénieuses et hilarantes qui nous aideront à regarder l'avenir avec optimisme.

Une personne empathique, qui se met à la place des autres avec la plus grande humilité, qui respecte et considère tout le monde de la même manière, même ceux qui sont moins bien. Ce qui finirait par être la majorité. L'un d'entre nous, voyons. Quelqu'un comme les autres, comme vous ou moi. Enfin, pas comme moi. Parce que je suis différent. Je veux dire, Goyo Jiménez, je veux dire. Et il y a toujours eu des classes, mon enfant".